Le 9 avril dernier, Taranis organisait à Carhaix sa première form’action de l’année sur le photovoltaïque au sol.
Carton plein pour cette première édition, qui a réunit 20 participant·es, qu’elles ou qu’ils soient bénévoles de sociétés citoyennes, relais locaux Taranis, élu·es et agent·es techniques de collectivités bretonnes. Animée par Pierre Jourdain d’Énergies Ouvertes, l’objectif de ce rendez-vous était de comprendre les enjeux majeurs du développement du photovoltaïque au sol et le rôle des différents acteurs locaux à chaque étape. Au programme :
Les grandes étapes du développement photovoltaïque et les enjeux associés
Les bénéfices d’un portage territorial multi-acteurs et citoyen
Découverte des différents positionnements que peuvent prendre les collectivités, habitant·es et acteurs locaux
Initiation aux outils du co-développement et du partage des rôles et de la valeur économique d’un projet photovoltaïque au sol
Concertation avec le territoire : outils et méthodes pour les porteurs de projets, le jeudi 3 octobre à Rennes (inscription à venir)
Comprendre les mécanismes de financement des projets d’EnR de territoire, le mardi 15 octobre à Rennes (inscription à venir)
Comprendre les projets citoyens de méthanisation, le mardi 26 novembre, à Rennes (inscription à venir)
Les form’actions sont des temps d’apprentissage organisés par le réseau Taranis, en propre ou avec le soutien de partenaires. Que vous soyez bénévole ou salarié·e d’une société citoyenne, partenaires du réseau ou membre d’une collectivité (agent·es, élu·es), les form’actions vous permettront d’acquérir les clés du développement de projets citoyens d’énergie renouvelable en Bretagne. Un P’tit webi de 30 minutes est organisé quelques semaines avant chaque form’action, pour vous permettre de mieux comprendre les enjeux et les sujets abordés et pouvoir ainsi vous positionner.
En Bretagne, le mouvement de l’énergie citoyenne est essentiellement porté par des bénévoles qui s’engagent pour une production locale et durable. Découvrez ces citoyen·nes qui mettent leur temps au service de la transition énergétique ! Depuis plus de 10 ans, Michel Monfort s’engage quotidiennement pour développer l’énergie citoyenne en Bretagne, particulièrement dans les Côtes d’Armor, via l’association Trégor Énerg’éthiques, la société citoyenne Kerwatt et la coopérative Enercoop.
Taranis : Quel parcours t’a mené au mouvement breton de l’énergie citoyenne ?
Michel Monfort : Technicien de formation, j’ai toujours cumulé de multiples casquettes en tant que bénévole dans différentes associations sportives. Cet engagement est essentiel et je l’ai bien-sûr poursuivi une fois à la retraite.
L’amélioration de l’habitat, de ses performances et de son impact environnemental ont toujours été au cœur de mes préoccupations. Je m’étais d’abord intéressé aux techniques d’isolation, volet sur lequel Olivier Sidler de NegaWatt m’avait d’ailleurs apporté son expertise lors d’une formation dédiée. Je suis devenu membre d’Enercoop, et j’ai découvert à cette occasion le réseau Taranis.
Après la rénovation thermique et patrimoniale d’une maison, j’ai intégré le conseil de développement de mon territoire, où j’ai rencontré Jean Rouxel qui est aujourd’hui également membre de Kerwatt. Si nos ambitions au sein de ce conseil inter-communal n’ont pas réussi à passer le stade du projet, nous avons tous les deux été accompagnés en parallèle par le réseau Taranis pour créer en 2019 notre association citoyenne locale, Trégor Énerg’éthiques. Très rapidement, nous avons choisi de nous associer à 3 structures citoyennes aux statuts de coopérative (Dol Watt, Étoile Solaire et E-Kêr) pour créer Kerwatt, société régionale mutualisée et citoyenne.
Quel est ton rôle au sein de Trégor Énerg’éthiques et Kerwatt ?
Trégor Énerg’éthiques est une association de 70 membres, suivie par plus de 350 personnes. Si la structure est maintenant bien stabilisée, son lancement n’a pas été simple : contour de l’engagement à définir, vulgarisation de sujets complexes comme le photovoltaïque, peu de parité femmes/hommes, etc. À la suite de la fiscalisation de l’association, Jean Rouxel et moi-même ne sommes plus dans le bureau. Ses statuts ont été modifiés pour se concentrer sur la sobriété et l’efficacité énergétique, ainsi que sur la sensibilisation (citoyen·nes, collectivités, entreprises).
En tant que membre du comité de gestion de Kerwatt, j’ai plusieurs rôles très différents : expert technique, chargé de l’actionnariat ou encore coordinateur de la communication. Depuis peu, je dédie également une partie de mon engagement à l’aspect prospective, notamment sur le sujet de l’autoconsommation individuelle et collective d’énergie renouvelable.
« J’aimerais orienter les projets menés vers plus d’ambition, en termes de taille mais également d’engagement citoyen. »
Les statuts de Kerwatt prévoient l’intégration de nouveaux collectifs, qui permettront d’élargir encore davantage notre structure. Ces nouveaux membres devront être accompagnés et formés pour permettre leur montée en compétences. Nous attendons en retour un engagement des bénévoles dans nos commissions et comités de gestion.
Que t’apporte ton engagement ?
La principale composante est sans aucun doute la dimension humaine ! Ce bénévolat me permet de rencontrer des personnes issues d’horizon très différents et venant de l’ensemble du territoire breton, voire des Pays de Loire. Les valeurs que nous partageons permettent des échanges vraiment enrichissants.
« J’ai la conviction que cette dimension de partage et de co-construction inhérente aux projets citoyens est essentielle, dans une société qui doit nécessairement évoluer pour répondre aux enjeux de la transition. »
Quelle réalisation te rend particulièrement fier ?
Je garde un très bon souvenir de la collaboration entre Tinatur et Kerwatt. C’est par l’intermédiaire d’Enercoop que le gérant de cette entreprise spécialisée dans la vente de matériaux bio-sourcés a sollicité notre structure. S’il hésitait encore entre végétalisation et énergie renouvelable pour son nouveau bâtiment, notre accompagnement lui a permis de se positionner sur l’installation d’une centrale photovoltaïque.
Nous avons travaillé conjointement avec le cabinet d’architecture du futur bâtiment, intégré les pré-requis à l’installation de la centrale, prévu les raccordements internes et externes, tout ceci en un temps record ! Le bilan de cette installation est conforme à nos attentes, sur un territoire qui de plus n’est le nôtre.
Merci à Michel Monfort de s’être prêté au jeu de l’interview, et d’avoir partagé son expérience de bénévole au sein du mouvement breton de l’énergie citoyenne !
Créée en 2011, la SCOP Énergies Ouvertes (ÉO) est un acteur de référence dans l’accompagnement des projets citoyens d’énergie renouvelable. Le réseau Taranis vous propose un zoom sur son fonctionnement, son accompagnement, et un des projets menés.
Si la structure s’est développée dans le Pays de Redon et concerne aujourd’hui l’ensemble de la Bretagne, son expertise peut s’étendre dans toute la France. Une vingtaine de projets bretons ont bénéficié de son accompagnement.
L’équipe
5 salarié·es composent ÉO, dont le statut de SCOP garantit son indépendance. Ce choix affirmé témoigne de son engagement, qu’il soit social ou vers les porteurs de projets locaux :
Pierre Jourdain, Directeur technique
Marie Guichaoua, Responsable de projets EnR citoyen
Alice Mamet, Associée et responsable de projets EnR citoyens
Kevin Le Postec, Responsable de projets EnR citoyen
Anaël Chrétien, Responsable de projets ENR citoyens et Président
L’accompagnement d’ÉO
Planification énergétique Étude du potentiel de développement des énergies renouvelables et accompagnement des collectivités pour définir leur stratégie territoriale EnR
Appui à l’émergence Étude de la faisabilité des projets et appui pour une structuration juridique adaptée aux projets multi-partenariaux
Développement de projets Conception des projets et réalisation
Formation Proposition de formation sur mesure, sur différents sujets, permettant la montée en compétence et renforçant l’autonomie des acteurs locaux
Concertation Accompagnement des porteurs de projet à la mise en place d’une démarche de concertation, apports méthodologiques et d’outils spécifiques
Négociation et financement Accompagnement de différents types de négociations (accord de partenariat en co-développement, entrée au capital des projets…)
Zoom sur le parc éolien Saint-Gantéole
Contexte
En 2014, le conseil municipal de Saint-Ganton (35) souhaite développer un projet éolien citoyen. Après avoir signé les promesses de bail avec les agriculteurs, la commune accompagne la création de l’association Saint-Gant’éole Citoyen (janvier 2018). Plus d’une année après sa création, cette dernière crée en juin 2019 Landiset, la SAS qui porte financièrement le développement du parc éolien, nommé Saint-Gantéole.
Accompagnement d’Énergies Ouvertes
L’enjeu de Saint-Gantéole était d’optimiser le fonctionnement du projet pour permettre à plusieurs acteurs de collaborer et d’occuper un rôle défini en amont.
Suivi dès la phase d’émergence : réalisation des études de pré-diagnostic, structuration juridique
Développement du projet
Gestion administrative de la société de projet
Mise en place de démarches de communication et de concertation exemplaires
ÉO a permis à la commune de garantir son intérêt et celui de ses habitant·es, tout en associant d’autres partenaires. Avec des élu·es sans expérience particulière sur le sujet, ils ont fait preuve de beaucoup de pédagogie et nous ont permis de monter en compétences afin de mieux maîtriser toutes les phases de développement, tout en respectant nos choix. Leur expérience technique et juridique nous ont énormément aidé dans la conception du projet. L’équipe d’ÉO est disponible et présente à toutes nos réunions. Ils maîtrisent parfaitement le sujet et nous sont d’une aide précieuse à chacune de nos interrogations.
Le 21 décembre dernier, le premier projet de CVRE a été mis en service. Des panneaux photovoltaïques, pour une puissance totale de 9 kiloWatt-crête (kWc) , ont été installés sur un bâtiment technique de la commune de la Vicomté-sur-Rance.
Pour célébrer la concrétisation du projet, CVRE et la mairie de la Vicomté-sur-Rance ont prévu d’organiser une inauguration le samedi 13 avril 2024, à partir de 11h. Le rendez-vous est donné au parking de la mairie.
Au programme
Inauguration des premiers panneaux photovoltaïques
Inauguration de l’œuvre d’art « Le Carrelet », implantée sur le rond-point de la Croix Régis, réalisée par Laëtitia Lavieville, artiste en ferronnerie d’art.
La collaboration entre la commune et CVRE est encore en cours sur un autre projet. En effet, le projet d’installation de panneaux sur toiture est en cours sur la salle de restauration scolaire. D’une puissance estimée à 18 kWc, la mise en exploitation est attendue cette année.
À propos de Centrales Villageoises Rance Émeraude La SAS Centrales Villageoises Rance Émeraude a été créée le 5 novembre 2021 par 16 membres fondateurs résidant sur le territoire.Son objectif est de contribuer à la transition énergétique sur le territoire du futur Parc Naturel Régional Vallée de la Rance – Côte d’Émeraude en développant des projets citoyens de production d’énergie renouvelable.
L’enquête publique concernant le projet de parc éolien « Les Ailes du Chevré » sera ouverte du 11 mars 2024 à 9h au 11 avril 2024 à 12h. Les citoyen·nes sont invité·es à partager leurs observations et propositions pour ce projet qui vise à promouvoir l’énergie renouvelable dans la région.
Participation Citoyenne
Les observations et propositions sur le projet, qu’elles soient positives ou non, pourront être formulées :
en mairie d’Acigné et de Thorigné-Fouillard sur les registres d’enquête ouverts à cet effet
par courrier à l’attention du commissaire enquêteur, à l’adresse suivante : Mairie d’Acigné, 6 Place de la Mairie, 35690 Acigné
L’association locale Courants Alternatifs prend l’initiative du collectif « AcYléole » pour promouvoir et soutenir activement le projet éolien d’Acigné. Depuis 2018, l’accent est mis sur la transformation de ce projet en une véritable initiative citoyenne, visant une détention à 100% par les habitant·es et les collectivités locales. En 2019, l’association concrétise cette vision en créant la SAS Acyléole, une société qui offre aux citoyens la possibilité d’investir aux côtés des collectivités, renforçant ainsi l’ancrage local et assurant une propriété communautaire intégrale du parc éolien.
Le 22 février dernier, l’équipe Taranis a eu l’opportunité de présenter les avantages de l’investissement citoyen dans le cadre du projet de centrale solaire à Javené (35).
Avec ses partenaires Énergies Ouvertes, Énergiv et Entech, la commune de Javené travaille à la mise en place d’un parc solaire au sol sur une ancienne décharge de la commune. Initialement tentée par du financement participatif, des discussions ont émergé pour élargir la place des habitants et mettre en avant un modèle d’investissement citoyen dans le projet.
Un projet d’envergure
Limitrophe à la ville de Fougères, Javené est une commune de 2 165 habitant·es dont le maire a impulsé dès 2019 un projet de centrale solaire. Avec 4 GigaWattheures de production annuelle, soit l’équivalent des besoins de 1 500 habitants, la centrale solaire de Javené serait le projet photovoltaïque citoyen le plus important d’Ille-et-Vilaine.
Financement participatif ou investissement citoyen ?
Auprès du maire, de son adjointe, d’autres élu·es et même des habitant·es, Thomas Patenotte (réseau Taranis) et Pierre Jourdain (Énergies Ouvertes) ont tenté de faire valoir les avantages d’un investissement citoyen pour ce projet : approche de long terme, place dans la gouvernance, retombées économiques plus larges, création d’une dynamique locale et impulsion d’autres projets d’énergie renouvelable…
En raison du contexte exceptionnel d’avancée du projet, deux solutions leur ont été présentées :
création d’une société d’investissement citoyenne locale ;
création d’une association locale rattachée à la société citoyenne régionale Kerwatt
Malgré quelques réticences initiales, les élu·es ont finalement décidé de donner le choix aux habitants lors de la réunion publique du 11 avril prochain.
Ce vendredi 15 mars à partir de 19h, au Foyer La Madeleine à Pluvigner (56) se tiendra l’AG annuelle de la coopérative. À cette occasion, son conseil de gestion sera renouvelé.
À propos de Lucioles Énergies Fondée en 2017 avec l’ambition de participer localement à la transition énergétique, Lucioles Énergies est active autour de la rivière d’Étel (56). Elle est déjà parvenue à installer des centrales photovoltaïques àLocoal-Mendon, Ételet Nostang, et d’autres projets sont en gestation à Pluvigner, Étel, et Auray notamment.
Conformément à la vision du scénario négaWatt, l’objectif de Lucioles Énergies est de stimuler l’engagement des citoyens, des collectivités et des entreprises dans le développement des énergies renouvelables à l’échelle locale, dans le but de susciter une dynamique favorisant les économies d’énergie et encourageant l’adoption de pratiques plus durables.
Le réseau Taranis vous propose une sélection de 3 conférences à rattraper en janvier, bien au chaud au coin du feu !
La mobilisation financière pour les projets citoyens : quelle stratégie adopter pour changer d’échelle ?
Cette conférence de CIRENA proposait notamment d’analyser le pouvoir des sciences comportementales dans le processus de la décision. Comment les principes de la communication, de la sociologie et de la finance peuvent être incorporés dans la stratégie à mettre en place par les porteurs de projets ? Objectifs :
comprendre les comportements et les facteurs menant les individus à investir ;
réfléchir à la façon de déployer ces outils dans une stratégie de communication et de financement, pour faire venir d’autres citoyen·nes dans l’investissement.
Comment partager son électricité avec ses voisins ? Retour d’expérience
Une AMEP, c’est un peu comme une AMAP de l’énergie : une communauté d’énergie qui réunit d’un côté des petits producteurs d’électricité verte et de l’autre côté des consommateurs d’électricité. C’est une manière de faire de l’autoconsommation collective, mais de façon solidaire, sans flux monétaire, et donc de façon plus simple. Régulièrement, le réseau des AMEP propose des webinaires. Cette édition était consacrée au partage d’électricité entre voisins.
Le rôle d’Enercoop dans le développement éolien
Les coopératives Enercoop développent des parcs éoliens terrestres en co-développement avec les collectivités et les citoyen⋅nes. Pourquoi l’éolien ? Comment sont choisies les zones d’implantation ? Quelles sont les contraintes réglementaires ? Quelles sont les exigences complémentaires des coopératives Enercoop ?
Parmi les animations que Taranis proposent depuis 2023, Energie Mix est idéale pour comprendre les enjeux de la transition énergétique et saisir les leviers d’action.
Développée par le réseau ECLR, l’animation permet notamment de sortir des débats partisans en faisant un zoom sur les points communs et les différences des différents scénarios énergétiques de l’ADEME, de RTE et de Negawatt. Elle convient à un public très divers : élu·es, salarié·es des collectivités, bénévoles, grand public.
Les Grosses Têtes de l’Énergie ou le Goût du Risque sont notamment des temps forts de l’animation. Energie Mix propose différents formations d’animation :
apports théoriques
temps de débats et de discussions entre les participant·es
éclairage de témoins pour aider à y voir plus clair
Le débat public autour de l’énergie en France est polarisé et souvent stérile. S’il a longtemps été relégué au second plan et laissé aux expert·es, le sujet de l’énergie fait aujourd’hui les gros titres : augmentation du prix de l’énergie, volatilité du prix des matières premières, conflits géopolitiques sur fond de dépendances énergétiques, etc. Une chose met tout le monde d’accord : il faut agir, et vite. Nos outils de production actuels seront tous en fin de vie dans deux décennies.
L’atelier Énergie Mix repose les bonnes questions et les bons ordres de grandeur, pour que chacun puisse comprendre les choix à faire aujourd’hui pour 2050. Les participant·es ne repartent pas tous d’accord, mais ils et elles ont fait un pas de côté, et un pas en avant dans la compréhension des enjeux.
Un scénario énergétique est avant tout une vision de la société, testée en hypothèses. Il doit alors être pris comme un outil de discussion pour débattre de quel modèle énergétique voulons-nous ?
Les 16 et 17 janvier, le réseau Taranis et l’ALECOB participaient à la première réunion du projet SatComm, à Waterford en Irlande.
Soutenu par le programme Interreg Atlantic, SatComm ambitionne de créer des solutions technologiques facilitant le développement et la mise en œuvre de projets liés à l’autoconsommation collective d’énergie.
En tant que partenaires du projet, Taranis, l’ALECOB et Kerwatt seront conduits à :
présenter l’état des lieux des législations des pays associés au projet
faire émerger une communauté énergétique dans le Centre Ouest Bretagne
tester les outils développés sur un site pilote
Débuté en septembre 2023, le projet SatComm se déroulera jusqu’en août 2026.
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